En ce nième jour de confinement, j’ai beaucoup apprécié le mail de Gilbert GROSCLAUDE qui m’apportait, sur un plateau, des informations sur un beau-frère de la sœur de ma grand-mère maternelle.
Henri COLOMB , jeune sous-lieutenant, mort en 1918.
Avec les fonds documentaires en ligne, j’ai cherché à compléter les fiches de mes ancêtres Lyonnais dont Jean-Baptiste BERTRAND, le père de mon grand-père maternel, qui était pharmacien à Lyon au 55 place de la République ; les connaisseurs de la ville des Lumières apprécieront l’emplacement.
Il achète cette pharmacie le 1er février 1890 à un certain Léon BERTRAND, bien connu pour son vin à la Quinquina :qui convient souverainement “pour les enfants débiles, les vieillards, les jeunes filles chlorotiques “.
il avait l’exclusivité à Lyon des remèdes électro–homéopathiques du comte Mattei
Au passage, le lecteur aura apprécié la publicité pour les vertus du TOPIQUE de BERTRAND Ainé, pharmacien au 12 place Bellecour, qui était l’oncle de mon Ancêtre.
Va-t-il développer l’ homéopathie dans sa pharmacie ?
sans doute, mais je n’ai pas trouvé de preuve.
René BAUDRY s’implante à Annonay .
Avec Édouard Paul MASSART, il a probablement racheté la pharmacie – très portée vers l’homéopathie – de Gabriel THEOLIER décédé fin 1921 . Elle est renommée “Laboratoire Central MASSART“.
Le 5 juin 1928, suite à des apports, la répartition du capital est modifiée : BAUDRY 95% , MASSART 5%.
S’en suit une vente de BAUDRY à MASSART de 15 parts ( de 1000 francs chacune) .
Source : 1928 laboratoire central MASSART BAUDRY
selon wikipedia,
René Baudry crée en 1927 à Annonay le Laboratoire central homéopathique.
Doit-on comprendre que le Labo MASSART a été rebaptisé Laboratoire central homéopathique ?
Relation généalogique “angevine” René BAUDRY – MASSON – OTT
selon Corine MURE, historienne BOIRON :
Source : rene baudry homéophathie lyonnaise 2
René BAUDRY vient à Lyon appelé par le Dr Joseph LATHOUD (1882-1944) de la Société Rhodanienne d’Homéopathie, nouveau nom de la Société des Médecins du Sud-Est de la France et de la Suisse Romande. LATHOUD appelle BAUDRY pour créer un laboratoire régional de préparation des médicaments homéopathique, dans la même démarche que celle initiée en 1911 à Paris. Cette même année, il crée à Lyon 2ème, 38 rue Thomassin, le Laboratoire Général Homéopathique Rhodanien.
Henri et Jean BOIRON cherchent du travail. Ils viennent d’obtenir leur diplôme de pharmacie et sont également titulaires d’un doctorat des sciences.
A cette heure, je n’ai pas de doc sur la création du Lab Rhodanien.
(source archive de Wikipedia)
René BAUDRY crée à Paris, le Laboratoire Central Homéopathique de France. Un an après, René BAUDRY et Henri BOIRON assurent le développement du laboratoire parisien qui devient Les Laboratoires Homéopathiques Modernes (LHM).
Jean BOIRON , quant à lui, prend en charge le développement de l’entité lyonnaise qui devient la Pharmacie Homéopathique Rhodanienne (PHR).
Le 9 juin 1934, Jean-Baptiste BERTRAND , âgé de 74 ans apparait dans l’achat de parts de la Société “Pharmacie Homéopathique Rhodanienne sise au 38 rue Thomassin” au côté de Jean BOIRON alors âgé de 28 ans
La propriétaire qui vend 395 parts de mille francs chacune, constituant le capital, est une jeune pharmacienne parisienne Annie AUBRIOT (1901-1984) de 33 ans , mariée en 1924 à André Hilaire BOUSSAC (1888-1978), cousin germain du célèbre Marcel BOUSSAC.
Jean BOIRON possédait déjà 5 parts. Mon ancêtre a acheté 5 parts et Jean BOIRON les 390 autres.
Pourquoi JB BERTRAND est-il dans cette affaire là, à 74 ans ?
A postériori, j’aurai plus vu, son fils, mon grand père, Marcel BERTRAND, médecin alors âgé de 41 ans,
Ses fiches “Hypothèques” de René BAUDRY montrent une activité immobilière à Lyon dès 1936 , notamment rue Anatole France à Villeurbanne :
Mon arrière -grand-père vendra ses parts de la Pharmacie Homéopathique Rhodanienne à jean BOIRON le 27 avril 1942 et la société sera dissoute.
Au vu des fiches Entreprises de Jean BOIRON, je pense que le Laboratoire Général Homéopathique Rhodanien est rebaptisé Pharmacie Homéopathique Rhodanienne (PHR) le 30/06/1942.
selon Le fonds BOIRON de la bibliothèque de Lyon,
les docteurs Jean BOIRON (1906-1962) et Jean JARRICOT (1903-1989), tous deux Lyonnais, ont essentiellement mené des recherches en biologie. Ancien chef de laboratoire à la Faculté de Médecine de Lyon, Jean JARRICOT fut un défenseur efficace de l’homéopathie sans jamais être un homéopathe exclusif.
Le Dr JARRICOT(1877-1962) s’est marié en 1904 à Lyon avec Francine GUILLOT qui cousine avec mon grand père médecin Marcel BERTRAND (1893-1965).Et surprise, Francine GUILLOT est décédée à Chaumes en brie, village de ma belle-famille et lieu de naissance de René QUINTON (1866-1925).
René QUINTON, savant naturaliste, physiologiste et biologiste, connu pour le “plasma marin” éponyme a épousé -tardivement en 1922- Jeanne GUILLOT, une sœur de Francine. Jeanne a assuré la gestion des “affaires” en région parisienne et donc Francine a rejoint sa sœur après le décès de son mari Jean JARRICOT en 1962.
Un fils JARRICOT , Jean Jules Lucien s’est marié à Guignes près de Chaumes-en brie.
Le 3eme fils JARRICOT, François , médecin, champion d’escrime est inhumé à Chaumes en Brie, comme sa mère et sa tante.
Un site intéressant à connaitre
http://www.cm69.com/
Est-ce une spécificité lyonnaise ?
par crainte de voir leurs habitants vouloir participer aux différents défilés 😉 ?
Personnellement, je trouve cela dommage,
tout en admettant qu’il soit logique que le bureau d’accueil (Cimetière de Loyasse) soit fermé.
Quelques recherches sur internet me montre que les cimetières de beaucoup d’autres villes sont ouverts, au moins le matin !
A la demande de certains cousins, j’avais ajouté la possibilité de visualiser la liste de ses cousins, non plus selon l’ordre alphabétique (option par défaut) mais selon la “proximité”.
Par “proximité”, il faut entendre que la liste des cousins est triée selon le n° de génération de l’ancêtre commun le plus proche.
Ce jour, j’ai modifié la présentation de cette page en y ajoutant le nombre d’ascendants communs, et en structurant dans un tableau ce qui permettra à certains cousins de faire un copier/coller vers un tableur s’ils veulent trier sur le nombre d’ancêtres communs.
Exemples : Jean YANNE et Arielle DOMBASLE