Recherche mariage Jules BIENAIME x Marie Catherine GEBHARDT née à Wolxheim

Pour un correspondant,

Bonjour,

Je recherche la date et le lieu de mariage de mon ancètre meusien Jules Clément BIENAIME (épicier né à Septsarges, Meuse, le 30 juillet 1861 et décédé à Septsarges le 23 juin 1896) avec Marie Catherine GEBHARDT (née à Wolxheim, Bas-Rhin, le 22 janvier 1864 et décédée à Villers-la-Montagne, Meurthe et Moselle, le 12 juin 1946, après s’être remariée le 21 juillet 1897 avec Nicolas Alphonse MICHELET à Verneuil-Grand, Meuse).
Marie Catherine GEBHARDT était fille de Joseph GEBHARDT (né le 18 avril 1820 à Wolxheim et décédé le 31 décembre 1874 à Wolxheim) et d’Hélène FERRET (née le 30 janvier 1830 à La Robertsau, décédée le 18 mars 1898 à Wolxheim). Ce n’était pas un couple « d’Optants ». La seule soeur de Marie Catherine non morte dans l’enfance, Marie Thérèse, s’est, elle mariée à Wolxheim avec un Etienne BERNHARD d’Avolsheim, qui touche Wolxheim.

Je ne trouve vraiment aucune trace de ce mariage … Comment et où ce meusien a-t’il rencontré cette alsacienne ???

Cordialement,

Dr Ph. Leclerc

3 réflexions sur « Recherche mariage Jules BIENAIME x Marie Catherine GEBHARDT née à Wolxheim »

  1. Ils se sont rencontrés à Charenton le Pont où ils se sont mariés le 22/10/1887 à Charenton-le-Pont avant de retourner à Septsarges en 1893.

    Catherine voulait rester française, c’est pour ça qu’elle s’est retrouvée en région parisienne.
    Ils auront quatre enfants ensemble.
    L’un d’eux (Léon), est mon grand-père paternel.
    Par contre je ne sais pas pourquoi Jules Clément avait quitté Septsarges… pour la région parisienne.

    acte de mariage

  2. Bonjour,
    Je crois que tout simplement, le meusien et l’alsacienne ont profité du désenclavement des régions grâce au chemin de fer pour aller chercher du travail à Paris.
    Jules Clément BIENAIMÉ connaissait déjà Paris car son père François était cordonnier à Septsarges et allait chaque été vendre sa production hivernale à Paris.
    Quant à Hélène FERRET, elle s’est retrouvée seule avec 2 filles au décès de son mari Joseph GEBHARDT en 1874. Envoyer l’ainée, Marie Catherine, pour travailler « à Paris » était une solution « de survie » !
    Dans cette histoire, il n’est finalement pas question de « prussiens » … contrairement à ce que voudrait raconter la tradition familiale.
    Si la famille avait été « optante », refusant le régime prussien, TOUTE cette famille aurait été OBLIGEE de partir, et pas seulement quelques uns de ses membres. C’était le réglement … En outre, ces « optants » devaient avoir un point de chute (domicile, travail) pour s’installer en France.
    Donc …

    1. Bonjour Philippe
      Merci pour votre réponse. A la faveur du confinement je me suis replongée dans cette histoire familiale et votre éclairage est capital pour nous, la branche descendante de Léon, fils de Marie-Catherine et Jules-Clément…
      Effectivement, la mémoire familiale rapporte la fuite de Catherine pour ne pas devenir allemande. Mais, comme vous le dites, la délocalisation de cette jeune fille était certainement « alimentaire ». Je vais vous envoyer directement sur votre mail un topo que je viens de mettre au clair pour une de mes cousines. J’ai hâte de connaître votre réaction à ce que je vais vous envoyer !
      A bientôt
      Michèle Bienaimé-Houdebine

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