Archives de catégorie : Alsace

Nouvelle version de Adeloch – votez

Le Bas-Rhin a changé  son site de consultation des archives en ligne.

Allez voir et donnez votre avis en sélectionnant votre préférence , puis en cliquant sur le bouton  « vote »

 

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Après quelques heures de pratique de la nouvelle version de Adeloch, voici mes constats et opinion :

Les Plus :

  • ajout d’une possibilité d’indexation
  • ajout de nouvelles années de registres

 

Les Moins :

  • le zoom n’est plus « continu » mais par « cran », dans le mode pleine page . On ne peut plus ajuster au millimètre
  • le facteur de zoom n’est pas systématiquement conservé lors du changement de page
  • la position de la page n’est pas conservée lors du changement de page
  • impossibilité en un seul clic de revenir sur la page de sélection des années pour en changer.
  • la numérotation de la page est peu lisible : blanc sur  sur fond gris
  • le nombre de pages du livre a disparu.
  • Dommage, de nombreux généanautes mentionnent « page 5/98 », cela permettait de  vérifier qu’on est sur le bon registre.
  • le système de rotation  de page est « inutile » ; il ne permet pas une rotation horaire ou antihoraire de 90°
  • apparition intempestive d’un bandeau pour nous rappeler que l’on est en plein écran et que l’on peut faire « Echap ».
  • complication pour effectuer des copies d’écran
  • l’insertion dans un blog du « lecteur exportable » ne fonctionne pas, au moins dans mon blog.  Sous Firefox pas de message, Sous EDGE, j’obtiens le message  « Nous ne pouvons pas afficher ce contenu dans un cadre »
  • l’affichage pleine page est lent ( malgré une ligne très haut débit)

 

Mon opinion

  1.  les « Plus » sont
  • des apports de données
  • et d’une fonctionnalité partielle, puisqu’on ne voit pas encore la façon dont on pourra profiter de l’indexation réalisée.

2.  les « Moins »  .   L’ergonomie

Adeloch était sans doute dans les meilleurs sites d’archives en ligne, grâce à son ergonomie, pas comme les autres.  Avec cette ergonomie, on régresse.

SVP, Rendez nous l’ancienne ergonomie !

 

 

Nouveau cousin célèbre – Sébastien LOEB

Notre multiple champion du monde : Sébastien LOEB né le 26 février à Haguenau …

est entré dans le club de mes cousins.

Grâce aux années supplémentaires publiées dans le nouvel Adeloch
( archives 67) , j’ai pu remonter les ancêtres de sa grand-mère paternelle Mathilde MARX .

Des branches vers Kindwiller, Morschwiller, Wintershouse pour le père et Gundershoffen pour la mère..

 

Mon cousinage Sebastien_LOEB-Didier_OTT

Les cousins et donateurs disposant d’un accès « spécial cousin » pourront savoir s’il font partie de ses 834 cousins (à ce jour).

Alsace du Nord – Édition – Wissembourg -Les bourreaux de l’Outre-Forêt

DNA – Alsace du Nord – Édition – Wissembourg

Les bourreaux de l’Outre-Forêt

Âmes sensibles, s’abstenir : dans le n° 173 de leur revue L’Outre-Forêt , les historiens d’Alsace du Nord consacrent un énorme dossier aux tortures qui se pratiquaient tout près de chez nous, avec des détails qui font froid dans le dos !

Claude Paul Schmitt a retrouvé les noms des « bourreaux de Surbourg et d’ailleurs ». Le bourreau, rappelle-t-il, était un artisan, et « dans artisan, il y a “art” : une tête doit être bien tranchée — net et sans bavure » ! Le bourreau était parfois tanneur, croque-mort, fossoyeur mais surtout équarrisseur… et par conséquent, souvent mis à l’écart du village.

La fille d’un bourreau épousait presque toujours un bourreau

Pour Wissembourg, Bernard Weigel, archiviste de la ville, s’est penché sur l’histoire et les compétences de ceux qui ont exercé ce métier particulier.

Qu’est-ce qui vous a incité à explorer ce sujet macabre ?

Il y a deux ou trois ans, un Allemand qui faisait des recherches généalogiques m’avait demandé s’il existait des documents sur l’un de ses ancêtres, un certain Vollmar, bourreau à Wissembourg. Nous avons d’ailleurs publié certains déboires de ce personnage dans le n° 172 de L’Outre-Forêt.

Quelles ont été vos sources ?

Les registres municipaux, de superbes livres où ont été consignés la plupart des événements qui concernaient la vie locale. Il en existe une cinquantaine, des exemplaires uniques entièrement rédigés à la main en allemand, dans la graphie ancienne qu’il faut s’amuser à décrypter — mais avec l’habitude, on arrive à les comprendre, et leur déchiffrage devient un plaisir un peu comparable à celui des mots croisés. Le lecteur peut d’ailleurs découvrir des extraits de ces rapports et juger de la difficulté de l’interprétation.

Jusqu’à quelle époque ces registres remontent-ils ?

Malheureusement, le centre-ville de Wissembourg a été ravagé par un énorme incendie en 1677. L’hôtel de ville à pans de bois a brûlé, ainsi que les archives. Les premières archives dont nous disposons commencent en 1681. Mais les recherches généalogiques s’appuient aussi sur les registres paroissiaux. L’on y trouve les mariages, les baptêmes… C’est d’ailleurs en parcourant ces pages que j’ai été frappé par les métiers des maris, des parents et des parrains ! La fille d’un bourreau épousait ainsi presque toujours un bourreau, et les parrains étaient aussi des bourreaux !

Les bourreaux formaient donc une sorte de caste ?

Ils étaient souvent mis à l’écart et obligés de vivre dans un autre village. Ainsi à Wissembourg, la rue des Justiciers se situait à la limite nord de la ville, derrière l’ancien quartier réservé aux Juifs.

En quoi consistait la fonction du bourreau à Wissembourg ?

Les délits graves comme les affaires criminelles étaient jugés par la « Landvogtei » de Haguenau. On peut donc supposer que seules les condamnations mineures étaient exécutées à Wissembourg. Mais sur certaines gravures anciennes, on voit une potence dressée sur les hauteurs sud de la ville.

Le cachot et la salle de torture étaient-ils à l’hôtel de ville ?

Non. Il existait une prison à l’étage du Mitteltor, une tour qui s’est écroulée à la fin du XIXe siècle. Il y avait aussi un cachot dans la partie souterraine de la tour de la Poudrière, et peut-être dans la tour des Husgenossen.

Un balcon sur la forêt et bien d’autres sujets

Christian Schalk décrit comment l’abbaye de Neubourg tente de se défendre face au soulèvement des paysans juste avant la révolution de 1789. Claude Muller imagine les « échos du parloir de Koenigsbruck au XVIIIe siècle ». Fabien Fischer explique comment le village de Leiterswiller s’est reconstruit après la guerre des Paysans, grâce à l’arrivée de familles émigrées d’outre-Rhin et de Suisse. Jean-Claude Streicher analyse les alliances électorales et les fluctuations politiques dans la région de Lauterbourg dans les années 1930.

Jean-Louis Burtscher révèle un détail peu connu de l’ouvrage du Hochwald : cette fortification souterraine à la vocation militaire abritait une chapelle au fond d’une galerie ! Enfin, Gérard Forche évoque une page dramatique de la Seconde Guerre mondiale : il reconstitue les circonstances lors desquelles le brigadier de police 1re classe Joseph Fischer, enterré à Obersteinbach, a été « lâchement fusillé » par les Allemands en 1944

Le photographe Paul Helbringer livre pour sa part un article et de superbes photos sur les ruines du Froensbourg, récemment débroussaillées et sécurisées, une belle invitation à redécouvrir ce château un peu oublié entre Lembach et Niedersteinbach…

L’Outre-Forêt n° 173 (8,50 €) est en vente à l’office de tourisme de Wissembourg, place de la République, et dans les librairies et papeteries de la région.

À gauche À Wissembourg, l’étage du Mitteltor abritait une prison. À droite La tour de la Poudrière recelait un cachot dans sa partie souterraine. PHOTOs d’archives

À gauche À Wissembourg, l’étage du Mitteltor abritait une prison. À droite La tour de la Poudrière recelait un cachot dans sa partie souterraine. PHOTOs d’archives